Quelque part dans le nord de l'Italie, où les sommets majestueux rencontrent les rives paisibles des grands lacs, la collection Jonak Printemps/Été déclare un hymne aux lignes raffinées et aux silhouettes picturales.

Quelque part dans le nord de l'Italie, où les sommets majestueux rencontrent les rives paisibles des grands lacs, la collection Jonak Printemps/Été déclare un hymne aux lignes raffinées et aux silhouettes picturales.

Les bébés à l'ancienne conversent avec des bretelles qui se multiplient pour régner en maître. Les mules proclament la toute-puissance des talons carrés et des coupes ajustées. Les ballerines, tour à tour plates ou légèrement surélevées, prennent un virage très apprécié vers une modernité sans faille. À la conquête de l'éclectisme, les sandales racontent l'histoire de celles qui les portent : parfois insolentes, souvent surprenantes, toujours essentielles. Les bouts pointus gagnent en confiance et affirment leur cambrure acérée dans la langueur des jours d'ombre. La maille, à la fois délicate et sensuelle, contraste non loin des accumulations cloutées. Enfin, le bicolore trouve sans équivoque le chemin de la consécration, affirmant son identité ambivalente.

Pour faire ressortir la richesse des pigments printaniers, la gamme de nuances n'a pas été négligée. Le noir recule au profit de nuances polyvalentes de marron, de taupe et de cognac dont la polyvalence ne fait aucun doute. L'écru prend furtivement place au soleil aux côtés du platine et de l'argent métallisé. Le bleu ciel et le corail travaillent à l'unisson pour cristalliser le souvenir des premiers bourgeons, tandis que la véritable emphase est revendiquée par le rouge carmin, prodige évident du récit.

Tel un éclat avant l'équinoxe, la collection Printemps/Été de Jonak projette, avec une rare intensité, la détonation obstinée de ses pas sur le sol marbré des palais oubliés.